Ce samedi le Horoya AC joue sa finale contre le TP Mazembe lors de la 6e et dernière journée des phases de poules de la coupe de la Confédération Africaine de Football. À égalité de points (9 points) avec les corbeaux de Lubumbashi, les rouge et blanc de Matam devront s’imposer ou obtenir au moins un nul ouvert de 2 buts partout pour être à l’abri de toute surprise dans ce groupe D très serré.
Avec une telle situation, le climat déjà tendu entre l’entraîneur français Victor Zvunka et ses dirigeants ne fait que s’intensifier. Le technicien français âgé de 65 ans, arrivé au Horoya AC en décembre 2015, pour remplacer Kanfory Lappé Bangoura décevant, a du mal à convaincre supporters et dirigeants. Pourtant, l’ancien entraîneur de Gueugnon FC a été recruté pour venir exaucer les vœux du président du Horoya AC.
À savoir, jouer enfin les phases de poules de la ligue africaine des champions. L’objectif de ce dernier à son arrivée en 2012 à la tête du 2e club mythique guinéen, le plus titré actuellement (16 titres de champion de Guinée), étant de jouer les phases de poules de la ligue des champions de la CAF au plus tard en 2017(il avait un programme de 5 ans 2012 -2017). Peine perdue. Puisque le Horoya AC a été encore éliminé en seizième de finale de la ligue des champions par l’Espérance de Tunis. Mais bonus tout de même pour le double champion de Guinée en titre, reversé en coupe CAF.
Dans cette compétition, tous les supporters pensaient que c’était un mal pour un bien. Certains voyaient même cet autre tournoi comme une proie facile pour le Horoya AC, c’est à dire remporter la coupe. Ce qui reste improbable pour le moment avant l’ultime journée. Car le Horoya AC est maintenant dos au mur.
À qui la faute? Aux joueurs? Aux dirigeants? A l’entraîneur ou simplement la malchance?
Pour les observateurs, pas question d’aller chercher plus loin, le coupable s’appelle Victor Zvunka. Pour eux, tactiquement le sorcier blanc en quête de réputation sur le continent, n’a pas convaincu. Depuis 2 saisons, Zvunka n’a jamais su trouver son onze (11) type. Ce qui pose problème quand on s’appelle Horoya AC et qu’on aspire titiller les sommets du football continental. Le jeu proposé n’est pas tranchant, manque de verticalité, et lenteur dans les sorties de balles.
Au niveau des résultats en coupes africaines ça donne quoi? En 15 matchs c’est 7 victoires, 3 nuls et 5 défaites pour 21 buts marqués et 15 buts encaissés. Soit une moyenne d’1,4but marqué et 1 but encaissé par match. Bien que mitigé, ce bilan est loin de satisfaire les dirigeants du HAC, d’où la volonté de bon nombre d’entre eux de mettre fin à la collaboration si leur club n’atteint pas cette saison les quarts de finale.
En tout cas dans les couloirs du club, même si on ne souhaite parler d’une élimination, les dirigeants jurent sur tous les noms, que si la qualification n’est pas en poche, le supposé messie sera limogé. Une volonté largement partagée par les supporters et observateurs.
À Victor Zvunka de jouer de sa carte!