Vainqueur du trophée de consolation face au Cap-Vert (TAB 4-3) lors de la deuxième édition du tournoi l’UFOA 2019 au Sénégal, l’équipe guinéenne n’a toujours reçu son argent (70 mille dollars) qui accompagne ce trophée symbolique. Près d’un an après, c’est silence radio en ce qui concerne cette situation de l’équipe locale comme nous révèle notre source dans l’anonymat.

A la fin du tournoi, joueurs et staff technique avaient réclamé leur dû après avoir remporté le trophée de consolation qui, de facto offrait une enveloppe de 70 mille dollars à l’équipe de Kanfory Lappé Bangoura. Mais sur place le président de la FEGUIFOOT, qui venait d’être élu à la tête de la zone A de l’UFOA avait demandé à l’équipe de garder patience jusqu’à ce que les choses se mettent en place.  Comme nous le révèle notre source.

« Après le tournoi de l’UFOA, nous avons remporté le trophée de consolation. Et dans le trophée il y avait 70 mille dollars. A Dakar déjà ils nous ont dit de rentrer à Conakry que l’argent sera versé sur le compte de la Fédération Guinéenne de Football.  Mais après notre victoire contre le Sénégal nous avons demandé à ce qu’on nous paye la prime de victoire mais également de partager l’argent qu’il y a dans la coupe (70 mille dollars)… »

 Avant de poursuivre.

« Malheureusement rien n’a été fait.  Et le président nous avait dit que l’argent n’était pas disponible et d’attendre après son investiture tout sera ok et il va partager ce montant à toute l’équipe. Aujourd’hui l’argent là est versé à la Fédération Guinéenne de Football mais jusqu’à présent nous n’avons reçu. Les joueurs nous demandent tous les jours comment ça se passe pour notre argent. Ils ont même menacé d’aller à la fédération pour réclamer leur argent. Quand on demande des nouvelles à la FEGUIFOOT, rien ne filtre par rapport à notre situation ».

Une situation que la FEGUIFOOT devrait régler très vite pour éviter de remous au sein de l’équipe nationale locale qui, visiblement ne va plus continuer à se taire dans cette affaire. Surtout qu’il s’agit d’agent, le nerf de la guerre.