Arrivé au LOSC en 2006 en provenance du FC Metz, Souleymane Youla a passé un des pires moments de sa carrière. En plus de trouver une pléthore de joueurs offensifs, l’international guinéen a rencontré un entraineur dont il n’est pas prêt d’oublier.

Il s’agit du technicien français Claude Puel qui lui a infligé la pire des préparations physiques de toute sa carrière. En exclusivité sur sportguineen, Souleymane Youla s’en souvient toujours.

« Depuis que j’ai commencé à jouer au foot, je n’ai jamais eu un préparateur physique comme Claude Puel. Jamais ! Jamais ! Dans tous les clubs que j’ai joués j’étais toujours à fond dans la préparation et j’étais physiquement prêt. Mais arrivé à Lille, ma première année avec lui c’était très difficile. Déjà lui quand on courrait il était avec nous dans le groupe, et il était tout le temps devant. Quel que soit la durée il tenait toujours même quand nous étions fatigués. Je n’ai jamais fait une préparation physique aussi dure…c’est le seul qui m’a fatigué de la sorte. Il m’a vraiment tué pendant ces moments-là », révèle Youla.

En plus de cette préparation particulière, l’attaquant guinéen nous a expliqué la façon dont Puel gérait son effectif qui était très bien garni à l’époque.

« Quand je suis arrivé à Lille y avait assez d’attaquants et le club était bien placé. Il y avait Kader Keita, Peter Odemwingie, Kevin Mirallas, Michel Bastos, Mathieu Bodmer…bref 8 attaquants pour une place. Comme Claude Puel c’est un entraîneur qui aime tourner son équipe même si tu marques le week-end prochain il te met sur le banc. C’est un entraîneur avec qui rien n’était sûr. Quel que soit ta performance lui est obligé de faire son turnover. Alors que je n’étais pas habitué à ça. J’avais du mal à digérer et tu as tendance à lâcher un moment à l’entrainement tu te dis l’entraineur ne me respecte pas alors que lui c’est comme ça il évolue. C’est un entraîneur qui ne communiquait pas du tout. Il te met sur le banc sans rien te dire. Moi de mon côté je sais, j’avais fait le maximum pour prouver mon talent… »

Claude Puel saura apprécier.