Six (6) mois après son départ du Horoya AC pour Saint-Trond, club de D1 belge, Ibrahima Sory Sankhon tarde à s’imposer comme titulaire au sein de sa nouvelle formation (4 matchs, 1 titularisation). L’ancien capitaine de l’équipe locale guinéenne a fait une sortie médiatique ce dimanche chez nos confrères de Foot224 où il est revenu sur sa première expérience hors de sa Guinée natale.

Au cours de ce long entretien, le natif de Forécariah s’est étalé sur ses débuts avec son nouveau club et les motifs de son départ du HAC. Pour son apprentissage avec Saint-Trond, Sankhon dit que son intégration se passe bien avec son nouveau groupe. «  Mon intégration se passe très bien. J’ai signé pour trois ans avec Saint-Trond. Tout se passe bien. C’est un groupe qui est facile à intégrer, parce que nous les joueurs, nous nous entendons bien. Dieu merci pour le moment, tout va bien », a répondu le joueur.

 

LE TRAVAIL A PAYÉ 

En ce qui concerne ses débuts dans le championnat belge, le milieu de terrain guinéen a dû se patienter avant de retrouver ses coéquipiers sur le rectangle vert. «  À mon arrivée, l’équipe avait déjà débuté le championnat. Je suis resté dans mon coin où j’ai durement travaillé. J’ai parlé au coach qui m’a dit de travailler encore parce que j’ai un gros potentiel. J’ai encore travaillé pour gagner ma place et avec le stage que nous avons effectué en Espagne, le travail à payer. Le vendredi j’ai disputé toute la partie. J’ai été félicité par le coach et par tous mes coéquipiers. J’espère qu’en travaillant, je pourrais gagner ma place dans cette équipe », a laissé entendre Sankhon.

 

ANTONIO SOUARÉ EST MAL ENTOURÉ 

De Horoya à Saint-Trond, le transfert de l’international guinéen a fait l’objet de plusieurs débats dans les médias guinéens. Il est meme allé au clash avec sa direction qui a fini par le laisser partir en Belgique. «  Après le CHAN, j’ai été contacté par plusieurs clubs notamment la Gantoise et Montpellier. Le président Antonio Souaré a refusé mon départ parce que j’avais trois ans de contrat avec le HAC. Je suis resté derrière sa décision. Mais vu que j’avais beaucoup de charges, et que je pouvais plus supporter tout cela avec mon petit salaire. J’ai décidé de quitter. Et depuis que je suis arrivé ici, beaucoup de choses ont changé avec ma famille. J’avais déjà tout gagné avec le Horoya en Guinée, il me fallait un nouveau challenge d’aller découvrir un nouveau club plus huppé que celui de la Guinée. Monsieur Antonio Souaré fait beaucoup pour le club mais il est mal entouré. Certaines personnes sont allées même lui dire de ne pas me libérer, moi j’ai insisté pour quitter. Et j’ai Même fini par bouder les entraînements à cause de leur caractère irresponsable. Finalement (…) nous nous sommes  compris… ».

Interrogé sur la situation des Matamkas qui disputent la phase de poule de la ligue des champions africaine, Sankhon s’est montré peu rassurant sur l’effectif que possède Patrice Neveu pour cette campagne africaine 2018-2019. Sur le cas d’un éventuel retour dans le Syli national, le prodige du football guinéen préfère pour le moment se concentrer sur son club.

Mohamed Lamine Sylla (+224) 628335077.