Il y a moins de deux ans, à sa nomination à la tête du CONOR sur fond de trop grande controverse, Mariame satina Diallo disait très haut et plus fort, qu’elle était de passage dans ce milieu. Mieux, elle était sans réserve sur ses intentions de quitter le milieu qui ne lui était pas du tout familier par le passé.

Au fil du temps, au gré des prestiges mêlés à des rémunérations difficiles à trouver ailleurs en ces temps qui courent, l’ancienne ministre du tourisme bascule complètement. Elle trouve désormais du goût à l’administration du football, au point de vouloir, à ne point douter, y faire carrière comme le fait en ce moment sa camarade, secrétaire générale de la FIFA, Fatma Samoura. En dit long sa nomination à la tête de la commission du football féminin de l’UMOA. Une décision rendue publique cette semaine par l’institution sous-régionale de football.

Si cette nomination ainsi que d’autres de personnalités, par contre qui continuent de vivre leur passion, si ces nominations doivent logiquement amener à se réjouir d’un signe annonciateur du retour de la Guinée sur la scène internationale du football, cependant, la sienne, celle de Madame Satina soulève des interrogations légitimes. La question qui taraude les esprits, est de savoir ce que la présidente du CONOR a pu réussir et qui peut lui valoir une telle promotion ?

En tout cas, la transition dans le football qu’elle préside en Guinée et qui va de rallonge en rallonge, paraît bringuebalante.

C’est constat, et cela est une réalité qui crève les yeux, que cette période de transition, sous son magistère, qui a du mal à arriver à son terme, n’a pas pu rassembler les acteurs du football. La faute, on ne pourrait l’imputer, certes ; à la seule responsabilité de la Présidente, connaissant l’environnement peu enclin à l’unité d’action.

Toutefois, il est évident que son leadership peut être questionnable, commentent les observateurs. Ces derniers sont catégoriques en affirmant que la Présidente, par ailleurs femme d’affaires, ne s’est pas saignée autant pour réussir le défi de la réconciliation des acteurs pour une unité d’actions.

Une leçon à retenir !

On n’est jamais en transit dans le football, surtout quand on commence à bénéficier des prestiges et avantages trop importants, sans y avoir trimé pour atteindre le sommet.

EDITO GUINEEFOOT