En 1972, le Brésil organisa un tournoi pour commémorer le 150e anniverssaire de son Indépendance. Il y a eu peu d’absents, l’affiche est si grandiose que le tournoi sera baptisé la mini coupe du monde.

L’ Afrique est représentée par une sélection dite Africaine donc les meilleurs à leur poste. Petit Sory est désigné comme meilleur ailier droit d’Afrique et Maxime Camara, meilleur ailier gauche d’ Afrique. Ils sont donc dans la sélection.

En 1970, le Brésil a gagné la coupe du monde avec son ailier droit redoutable, Jairzinho. Le Brésil sans Pelé à la retraite, va montrer son talent et il gagne la finale face au Portugal.

Comme toujours, à la fin d’un tournoi, il y a un classement des équipes et des joueurs. Petit Sory est classé meilleur ailier droit du monde devant Jairzhino. Eh oui, je n’invente rien.

Le Santos Club de Pelé veut du guinéen mais impossible. La Révolution guinéenne ne permet pas aux joueurs d’aller monnayer leurs talents.

Je raconte cette histoire pour faire comprendre à certains que beaucoup d’anciens joueurs de l’époque de la Révolution, pouvaient bien réussir comme pro mais ils furent empêchés.

A ces anciennes gloires de cette époque, il faut leur donner un capital comme le disait mon frère S.O Camara, pour les indemniser. Ils ont tout donné au pays sans presque rien en retour.

Pour les anciens du Syli, du second régime, l’Etat peut embaucher un grand nombre, les former comme entraineurs ou encadreurs techniques pour les envoyer à l’ intérieur du pays. Ils vont s’occuper des équipes des écoles, des villes etc. Une de mes propositions pour relancer le foot en Guinée.

Avant je faisais des articles sur le foot mais nos responsables ne nous écoutent jamais. La Guinée peut retrouver son foot d’autre fois, c’est une autre histoire.

Paul Théa