Il est celui qui a écrit en lettre d’or les premières pages de l’histoire du football Guinéen.
En dirigeant pragmatique, axé sur le résultat, Antonio Souaré sans prétention aucune, est celui qui a redoré, révolutionné à travers sa très flamboyante présidence à la tête de la Feguifoot notre football.
Appelé à sauver le football en 2017, après des années de turbulence, d’incertitude, de division et de gestion catastrophique, Antonio Souaré, contre son propre gré a été le cheval de Troie sur lequel ont misé les membres statutaires pour redorer le blason à notre football, décimé pendant près d’une décennie par la médiocrité, l’affairisme et l’opacité.
Le monde le sait, à commencer par les acteurs qui ne cessent de le ressasser : sans le président du Horoya AC, le football Guinéen allait sombrer.
Sans y être forcément préparé mentalement, mais lui qui a écouté de toutes ses oreilles cet appel pressant de ses compatriotes, il finira par accepter pour le football, pour la jeunesse et pour la patrie la main tendue. Ce coup de la rédemption donné a été le point de départ de la renaissance splendide du football Guinéen.
Élu par une écrasante majorité des congressistes par 62 voix sur 64 en février 2017, deux ans après, plus précisément, en octobre 2019, Antonio Souaré a été porté triomphalement et par acclamation à la tête de la zone ouest A de développement de la CAF pour ses nombreuses prouesses opérées en un laps de temps au bénéfice seul de notre football.
Les pieds sur terre et la tête sur les épaules, le très modeste Antonio ne s’est pas vu dans le nuage pour trahir la mission sacrée : Faire renaitre le football Guinéen de ses cendres en premier lieu et le football du continent en deuxième. Il l’a fait et il l’a réussi malgré les embûches, et les rivalités mal placées.
Le Horoya AC, meilleur club de la sous-région et douzième sur le continent, selon la CAF. L’indice du football a totalement changé grâce au visionnaire.
Par haine et par esprit de vengeance avec la faiblesse d’un groupuscule fondé sur l’argent et le privilège immédiat a réussi à semer le désordre dans notre football, le conduire à la discorde et le condamner à la stagnation.
Jaloux de la prairie verte, ces sans scrupules tapis dans l’ombre mais connus du grand public puisque n’étant plus audibles et crédibles à l’interne, transportent leurs casseroles de haines à l’extérieur pour intoxiquer, manipuler dans le seul dessein de se venger d’un homme dont le seul crime a été de balayer les microbes autour de lui.
Aujourd’hui, devenu la tête à couper du clan de marionnettes et de petits comptables, Antonio Souaré est loin d’être au creux de la vague. Il bénéficie sans discontinuité le soutien vrai et sincère du peuple et de la majorité de ceux qui font tourner le ballon dans le pays.
Loin de tous les brouhaha, ce solitaire résistant qui observe avec sérénité et au dessus de la mêlée, cette déchirure de notre football, à moment opportun saura se définir. Mais pour l’heure, il n’est pas prêt à dépenser son énergie dans cette atmosphère tendue, désagréable et déshonorable où, la haine, les coups bas font lésion.
Malgré s’être mis à l’écart, l’homme qui a redonné la grandeur au football Guinéen est viscéralement titillé par des parvenus de la dernière minute qui cherchent à salir sa belle et enviée réputation d’homme d’honneur et de dirigeant intègre.
Peine perdue !
Exemplaire à tous égards, saint des saints à tous points de vue, Antonio Souaré dont la gestion a été primée par des satisfécits à l’issue des inspections périodiques de la FIFA a le coeur net et l’esprit tranquille.
La raison de cette cabale est à ailleurs. D’abord, il n’est pas facile de remplacer Antonio Souaré à plus forte raison, espérer mieux faire que lui pour notre football.
Ensuite, le silence, sa distance avec tout le tintamarre actuel trouble le sommeil de ses pourfendeurs.
Une fois de plus, pour le bien de notre football, c’est Antonio Souaré d’abord, et les autres après !
A bon entendeur, salut !
Par Ousmane Sow, amoureux du football.