Le Horoya AC a été éliminé samedi de la coupe CAF après sa défaite à Lubumbashi contre le TP Mazembe 2-1. Cette défaite laisse un gout amer chez les supporters et les dirigeants qui espéraient sortir de ces phases de poules et aller loin dans cette compétition.
Malheureusement, leur rêve a été brisé par le champion d’Afrique zambien Nathan Sinkala à 10 minutes de la fin. Et le principal responsable de cette désillusion selon bon nombre d’entre eux, est le technicien français de 57 ans, Victor Zvunka. Oui on comprend, la pilule est amère. Mais est ce que l’entraîneur dont a égrené les carences dans notre précédent article, est le seul responsable de cette désillusion ? Est-ce lui seul qui l’a fait avaler ? On a envie de dire non.
Le Horoya AC aurait pu (su) éviter ce qui est arrivé. En mettant une bonne organisation administrative en place. Ce n’est un secret pour personne, le président Antonio Souaré est l’un des plus grands mécènes du football en Afrique ; et il consacre presque tous ses avoirs au football notamment au Horoya AC (il est un passionné du foot). Hélas! Malgré tous les efforts financiers qu’il utilise, son club souffre du manque d’un (vrai) organigramme. Ceux qui sont censés le faire pour lui, manque de loyauté ou de vision ; et ne profitent que de ses biens pour se la couler douce. Pour eux, l’enjeu c’est comment être proche du président pour avoir ses faveurs et non comment l’aider à atteindre ces objectifs. Si le Horoya AC a échoué à atteindre son but pendant 5 ans, ce n’est pas un hasard.
Sinon comment comprendre qu’un club qui aspire se hisser au sommet du football africain ne puisse pas avoir un organigramme d’un vrai club professionnel? On me dira que tel n’est pas le cas, mais en réalité ou en vérité c’est ça. La pierre angulaire de tout projet sportif, est la direction sportive avec un directeur sportif digne de nom. C’est comme ça que le TP Mazembé, le Zamalek FC, le National Al Ahly du Caire, l’Espérance Tunis ou Mamelodi Sundowns ont réussi sur le continent. C’est le directeur sportif qui dirige le projet. Il choisi les hommes qu’il faut pour. En commençant par l’entraîneur qui sera son bras droit, en passant par les joueurs et même le budget qu’il faut pour sa mission.
Au Horoya AC, il en manque considérablement. C’est pourquoi tout le monde se fait passer pour un directeur sportif en recrutant de joueurs de gauche à droite. En réalité ce n’est qu’un jeu d’intérêts égoïstes qui n’aide pas le club.
Après ce nouvel échec, la meilleure façon de corriger les erreurs du passé et de mettre en place une vraie organisation. Une organisation forte. L’homme qu’il faut, à la place qu’il faut. Le président Antonio Souaré doit maintenant sonner la cloche pour dire que la récréation est terminée. Le HAC a un président, un vice-président, un président d’honneur, un secrétaire général ; donc pas la peine d’avoir un directeur général. Ce dernier doit être remplacé par un vrai directeur sportif, car le secrétaire général est suffisant pour gérer le côté administratif.
En plus, le président ne doit avoir qu’un seul conseiller parce que le directeur sportif est parfois conseiller du président et de l’administration. Sans oublier un code de bonne conduite ; surtout pour les joueurs, dans lequel il faudra mettre une bonne sanction financière en cas de faillite vis-à-vis des règles du club.
La rédaction