À Conakry comme à l’intérieur du pays, plusieurs équipes de football se partagent un seul terrain de jeux. Ce qui constitue un frein pour l’évaluation du football du pays.
Les jeunes footballeurs Guinéens sont confrontés à un manque d’infrastructures sportives. Dans plusieurs quartiers du pays, des clubs formels et informels s’entraînent sur un seul terrain.
À la cimenterie, un quartier situé dans la commune de Dubréka, environs 15 clubs informels se partagent l’unique terrain de foot. Un terrain constitué de cailloux, d’une dimension de 30 mètres de Longueur, et 25 mètres de largeur, où au moins quatre équipes se rencontrent chaque soir pour l’entraînement. « Dans cette situation, la priorité revient à la première équipe qui s’installe ». Nous a fait savoir Nouma Etienne Millimono, encadreur de RFC.
« Parfois le terrain est divisé en quatre 4 parties, et chaque équipe occupe une partie ». Une situation d’entraînement difficile selon Alseny CAMARA capitaine de l’équipe »ESPOIR MARA ».
La Guinée parle de l’organisation de la CAN d’Afrique en 2023 alors que le pays est en manque d’infrastructures sportives. Une réalité qui alimente les débats dans la cité.
Haidara Chérif