Depuis la dernière élection marquant la fin d’une crise profonde, la Fédération Guinéenne de Football (FEGUIFOOT), sous la direction de Bouba Dinah Sampil, a réalisé des avancées significatives. Le bilan de ce comité exécutif est palpable et les résultats parlent d’eux-mêmes.

Un retour triomphal sur la scène Internationale

 Sous la houlette de Sampil, les équipes nationales de football de Guinée ont retrouvé leur place dans les grandes compétitions organisées par la CAF et la FIFA. La qualification historique du Syli U23 aux Jeux Olympiques de Paris, 56 ans après leur dernière participation, en est un exemple marquant. Par ailleurs, la FEGUIFOOT a relancé le championnat féminin, le championnat des U17, la coupe de ligue, et prévoit prochainement d’organiser la coupe nationale. Ces initiatives témoignent de la dynamique positive et du renouveau du football guinéen.

Reconnaissance internationale et soutien du Gouvernement

 Ces efforts n’ont pas échappé à l’attention des instances dirigeantes du football mondial. Le gouvernement guinéen, la CAF, et la FIFA ont tous salué ces progrès. En reconnaissance de ce travail, le président de la FIFA a invité Bouba Dinah Sampil aux Jeux Olympiques, une preuve supplémentaire de l’appréciation internationale dont bénéficie actuellement la FEGUIFOOT.

Tensions et manœuvres en coulisse

 Cependant, malgré ces succès, des tensions persistent. La dernière journée du championnat national ligue 1 Guicopres de Guinée a suscité de vives polémiques. Le champion n’est toujours pas désigné, et des incidents ont été enregistrés lors du match entre le Milo de Kankan et l’AS Kaloum. La décision de la ligue de rejouer la seconde période de ce match le samedi 7 juillet 2024 au stade de la mission a exacerbé les tensions entre les supporters.

Dans ce contexte, certains membres du COMEX semblent vouloir profiter de la situation pour entretenir des crises. Sory Doumbouya, PCA du Milo de Kankan et vice-président chargé du football des jeunes à la FEGUIFOOT, est au centre de cette controverse. Ses actions, perçues comme contraires aux règles d’éthique, posent des questions sur le conflit d’intérêt dans notre football. Doumbouya a rédigé un courrier à la CAF au nom du Milo, bien qu’il prétende avoir laissé la gestion du club à son fils. De plus, l’hébergement des joueurs du Milo au centre technique de Nongo, qu’il continue de diriger à distance, est vivement critiqué.

Face à ces manœuvres de Sory Doumbouya, le gouvernement guinéen et la FEGUIFOOT, dirigée par Bouba Dinah Sampil, restent déterminés à empêcher toute nouvelle crise susceptible de nuire au développement du football guinéen. Sory Doumbouya est averti : il est temps de cesser ses manigances. Le football guinéen a besoin de leaders unificateurs, non de polémistes œuvrant pour des intérêts personnels.

Ensemble, continuons à soutenir une gestion exemplaire et à œuvrer pour un avenir radieux du football en Guinée.

 

Ahmadou Bah