D’origine guinéenne de par sa mère et ivoirienne de par son père, Ernest Seka a finalement porté les couleurs du Syli nationale de Guinée. Convoqué le 9 sep 2018 contre la Centrafrique, le défenseur de l’AS Nancy Lorraine est revenu pour la première fois sur ses premiers pas en équipe nationale.
Sur notre live instagram, le joueur de 32 ans a fait une révélation notamment sur le match contre la Cote d’Ivoire lors des éliminatoires de la CAN 2019. Tout d’abord il revient sur son premier match le 9 septembre 2018 au stade du 28 septembre de Conakry face à la Centrafrique.
Sur son premier match face à la Centrafrique !
« C’était incroyable ! Parce que c’est le premier match ! Tu t’en souviens comme si c’était hier quoi ! Tu travailles, tu fais toute ta préparation pour vivre des moments comme celui-là. Après c’était vraiment particulier, le stade était vraiment rempli. Il était en feu, y avait du monde. On était à domicile et on se devait de gagner, on sentait que ce n’était pas un match comme les autres. On sent qu’on est international, il y a de l’enjeu, y avait une pression telle que t’as envi que l’arbitre donne le coup d’envoi. Il y a l’ambiance africaine. Tout est particulier quoi », explique Ernest Seka.
Sur le match contre son autre pays, la Cote d’Ivoire !
« Je n’ai pas eu à faire d’autre choix que la Guinée. Le Syli m’a appelé et j’ai été. Et quand j’ai joué face à la cote d’Ivoire en éliminatoires de la CAN 2019, il y a un joueur ivoirien qui m’a demandé pourquoi je n’ai pas choisi la cote d’Ivoire. A l’époque personne ne m’a rien dit. Et j’ai même croisé ce joueur en championnat mais il ne l’a évoqué. Personne ne m’a appelé ! Et aujourd’hui je vais vous montrer que vous avez fait le mauvais choix. Et heureusement après à la fin du match on m’a dit que j’ai fait un bon match. Ce match j’avais une double motivation quelque part. Je savais que les supporteurs ivoiriens et guinéens m’attendaient… »
Pour rappel, Ernest Seka a déjà disputé 10 matchs avec le Syli national de Guinée. Et il se dit prêt à aller jusqu’au bout.