La crise au sein du football continue de faire réagir les fans et observateurs. C’est le cas du consultant sportif, Thierno Saidou Diakité. Ce dernier se dit déçu et demande aux autorités de la place d’avoir un langage de fermeté pour demander aux uns et autres de revoir leur prétention pour sauver le pays et l’intérêt du football national.
Tout en précisant qu’il faut appliquer les textes que les membres statutaires ont approuvé le 12 juillet dernier à l’unanimité. Il a fait savoir ce jeudi chez nos confrères de la radio Espace FM dans l’émission « Les informés’.
« Je conviens avec vous que le G47 est devenu un groupe de pression. Il y a quelques mois je l’ai dit si on ne fait pas attention le G47 va être un groupe de pression qui va prendre le football en otage. Je pense qu’il revient maintenant aux autorités de la place d’avoir un langage de fermeté pour demander aux uns et autres de revoir leur prétention pour sauver le pays et l’intérêt du football national. Je pense que le G47 ce sont les Guinéens. À un moment donné, ils peuvent comprendre les enjeux qui s’attachent à la mise en place du comité exécutif de la fédération. C’est avec peine et un sentiment de révolte que j’évoque ce sujet. Parce qu’on a offert le 25 et 26 Novembre dernier, un spectacle qui n’est pas digne de la Guinée face aux observateurs de la CAF et de la FIFA. Ce n’est pas la guerre. Nous sommes tous des Guinéens. Le football va se faire avec l’implication de tous les acteurs du football. Je reviens sur mes propos. Il revient aux autorités en interne, c’est à dire en off de dire la vérité aux uns et aux autres. Parce qu’il faut faire attention. La FIFA ne supporte pas l’ingérence des pouvoirs publics dans le fonctionnement des fédérations. C’est pourquoi j’ai dit, il faut qu’on en vienne strictement aux textes sans partie prise, sans subjectivité. On applique les textes que les membres statutaires ont approuvé le 12 juillet dernier à l’unanimité. Il faut un langage de vérité mais qu’on fasse très attention par rapport à la FIFA et à la CAF qui veuillent au grain. Tous les acteurs du football sont importants. C’est une chaîne qui a des maillons. Donc il ne faut pas qu’un des maillons empêche la chaîne de tenir ».
Selon ce grand observateur du football local, les présidents de club doivent investir dans leurs équipes. Et laisser la gestion de la Fédération à un manager.
« Hier avec des camarades, le grand enseignement qu’on a tiré. Il faut que les présidents de clubs s’investissent dans leurs clubs. Et que les managers hors paires gèrent la fédération. Je pense que ça va être la solution durable pour la Guinée » a-t-il-conclu
Depuis deux ans, le football guinéen traverse une crise qui est loin de sortir la fumée blanche attendue par la population guinéenne.
Nansoko
