C’est l’épée de Damoclès que traîne sur la tête du président du Horoya AC, Antonio Souaré, candidat pour la présidence de la Fédération Guinéenne de Football. En effet, le 28 février 2017, la Guinée va se doter d’une nouvelle Fédération dont l’ancien président de la ligue guinéenne de football professionnel est candidat en compagnie d’autres.  Son principal challenger pour la présidence de la FEGUIFOOT n’est autre que l’ancien président de l’instance Salifou Camara « Super V » emporté en avril 2016 par une crise.

Mais là n’est pas le problème du boss du Horoya AC. S’il a moins de soucis à se faire pour être élu le 28 février par les membres statutaires à cause du passé de son adversaire et de ce que lui, représente pour le football guinéen, Antonio Souaré peut avoir de soucis à cause du poste de la 1ere  vice présidence.  A ce niveau, ils sont 3 à être candidat (Amadou Diaby qui a déjà occupé le poste pendant 6 mois, Djibril Diarra Becken ancien bras droit de Super V qui a aussi occupé cette place et Ibrahima Sory Conté ancien vice président du bureau sortant ).

Et tous 3, sont supposés être actuellement des proches du PDG du GBM compte tenu du nombre de fois qu’ils passent le rencontrer à son bureau. Chacun veut les faveurs de Souaré pour être élu. Antonio Souaré qui est adulé et presque plébiscité par les congressistes ne sait pas quoi faire. Et pourtant, ce problème qui semble moins important pour son élection à la tête de la FEGUIFOOT, peut créer de la frustration et amener des membres statutaires à lâcher le président promu. D’ailleurs, ces 3 candidats qui se disputent la place de la vice présidence, sont tous anciens membres et vice présidents de la FGF. Cela veut dire qu’ils connaissent les rouages de l’élection. Autrement dit, ils savent comment avoir les membres statutaires qui sont au nombre de 65 cette fois, car ce sont eux, qui avaient plébiscité Salifou Camara Super V. Et selon nos sources, l’un des candidats (Amadou Diaby) à ce poste serait d’ailleurs soutenu par le palais présidentiel.

En tout cas, tous les jours qui passent, la pression monte sur les épaules du président du Horoya AC, ne sachant pas d’abord  quel candidat supporté par peur de frustrer les autres.

 

David Tchopnn Bangoura