La Guinée doit officiellement organiser la CAN 2025. Mais, à ce jour rien n’est fait sur le terrain qui montre la volonté des gouvernants à accueillir la fête du football africain. Cette situation donnerait d’ailleurs des idées à certains pays à venir à la rescousse pour une co-organisation.
La Guinée est en passe de perdre l’organisation de la coupe d’Afrique des nations 2025. Des observateurs militent pour une co-organisation avec le voisin sénégalais. Un couplage est une alternative à ne pas écarter selon des observateurs, puisque la Guinée traîne le pas.
Le stade de Nongo, le caillou dans les chaussures des autorités…
Le pays ne parvient pas depuis 2007 à achever la construction du stade General Lansana Conté de Nongo ayant une capacité d’accueil de 50000 places. Les travaux de finition tardent encore. Selon des experts, la part complémentaire coûteraient 65 milliards de francs guinéens. Des matchs du tournoi sous-zonal UFOA s’y sont joués en novembre-décembre 2019 mais aussi des rencontres de championnat de la ligue 1. Selon des observateurs, la pelouse doit être revêtue.
Le COCAN avance à pas de caméléon
Mis en place en 2018, le COCAN comité d’organisation de la CAN 2025 constitué d’hommes politiques, d’administrateurs civils et des responsables sportifs cette instance a ciblé des sites pour abriter la compétition dans les villes de Labé, Boké, Kindia, Kankan, N’Zérékoré et la capitale Conakry. Sur le terrain, outre les missions d’inspection rien n’est fait.
Et avec un délai de moins de 5 ans tout porte à croire que c’est un challenge quasi impossible, la seule alternance pour sauver l’honneur est donc de co-organiser avec le Sénégal.
Le voisin est d’ailleurs très en avance puisque le pays regorge de trois stades internationaux mais compte aussi d’autres infrastructures en construction.
Avec le passage du nombre de participants de 16 à 24 équipes, les pays hôtes doivent disposer d’au moins six (6) stades.
Candidate pour les éditions 2019 et 2021, la Guinée pourrait constituer d’autres dossiers de candidature pour d’autres échéances. Le verdict final revient à la CAF lors des prochaines missions d’inspection.
Un rêve qui prend la forme d’un cauchemar tant les réalités sur le terrain montrent que le pays du Syli national est loin d’être prêt pour conduire un tel événement.