Présentation du rapport d’étape d’audit de la CAN 2019 ce jeudi. Le conseiller du premier ministre en charge du contrôle et de l’ethique a fait lecture des chiffres à la primature. Il relève que seulement 14 milliards de francs guinéens ont été reversés par le ministère des sports au trésor public sur les 86 milliards deboursés par l’Etat pour la compétition.
La coupe d’Afrique des Nations de football a pris fin depuis trois semaines mais le dossier continue à alimenter les débats à Conakry. Le côté financier est le plus decrié par les observateurs. Pour lever une partie de l’équivoque, les autorités guinéennes ont presenté un rapport d’audit. Fodé Oumar Touré conseiller du premier ministre en charge du contrôle et de l’éthique.
»Pour permettre une pleine réussite à notre participation à cette compétition africaine, le Gouvernement a dégagé d’importants moyens financiers à hauteur de 86 110 494 543 GNF pour couvrir les primes, le transport, l’achat des équipements, l’hébergement, la restauration de notre délégation. En outre, 1 700 000 $ US ont été dégagés pour les droits de retransmissions acquis pour la période 2019- 2021 ».
Il ajoute que la mission a consisté à examiner les dépenses sur le regroupement des joueurs et encadreurs depuis leurs différents clubs jusqu’au stade de préparation. Mais aussi l’hégergement et la restauration des officiels à Alexandrie et au Caire. La couverture médiatique et les droits de diffusion. Fodé Oumar Touré donne la somme qui a été reversée au trésor public.
»Un reversement de 1 567 350 $ US soit 14 954 107 359 GNF a été fait au profit du Trésor Public par le Ministère des Sports.
Après avoir pris connaissance du rapport d’étape, le Premier ministre a donné des instructions fermes et précises pour que certaines rubriques soient mieux renseignées et développées. Il s’agit entre autres : des dépenses prises en charge par la CAF et préfinancées par le Gouvernement. La situation des dépenses effectuées au compte du Comité de Soutien pour un éventuel remboursement sur les fonds collectés ».
Enfin, il dit que l’audit obéit à des normes incontournables notamment de procédure contradictoire, de fiabilité et d’objectivité du rapport. Cette mission est loin de son épilogue rappelle ce cadre de la primature.