Comme prévu, le ministre des sports Béa Diallo a rencontré les membres (47) pour évoquer la crise dans le football guinéen. Cette première rencontre qui a démarré par un clash entre le patron du département et les acteurs du sport roi.
Après une longue période d’échanges les choses sont rentrées dans l’ordre. Et le ministre n’a pas manqué de le marteler au sortir de cette rencontre.
« J’ai proposé aux membres statutaires de venir autour d’une table pour pouvoir dialoguer avec le CONOR et qu’on puisse aller vers un texte dynamique qui va permettre au football guinéen de pouvoir enfin sortir de cette crise (…). Je veux qu’on se mette autour d’une même table, qu’on discute et qu’on avance ensemble le plus rapidement possible vers un texte consensuel. Qu’on sorte de cette crise et que les moyens qui doivent être affectés à la Guinée pour pouvoir développer le football à la base puissent être mis à disposition », a expliqué devant la presse.
Démarche entièrement saluée par le G47. Ils indiquent que leur seul souci aujourd’hui c’est comment sortir de cette normalisation et avancer pour le développement du football guinéen.
« Nous, membres statutaires, en tout cas les 47, nous saluons vraiment cette proposition du ministre. Parce que notre souci aujourd’hui, c’est comment sortir de cette normalisation. Je ne vous apprends rien en vous disant qu’on a raison de s’inquiéter. Parce que pour un premier temps, avec un mandat de sept mois sur quatre points, on était dans l’obligation de prolonger de neuf à dix mois. Et nous sommes à deux mois de la fin du mandat, le chronogramme que le CONOR a proposé n’est pas tenable. Parce que d’abord, les statuts ne sont pas validés, les élections de la base au sommet, jusqu’au Comité exécutif qui étaient prévues le 22 avril, ce n’est pas tenable. Nous avions dit que nous allons nous faire entendre et mettre en place notre Comité exécutif. Mais comme le ministre compte rapprocher les parties, nous resterons disposés parce que notre souhait, c’est de sortir de cette situation qui a trop duré », indique Oumar Ndiaye, porte parole du G47.