La dernière partie des audits à la fédération guinéenne de football tarde à être publiée par Antonio Souaré. Le président de la Feguifoot avait pourtant promis de le faire avant la fin du mois d’octobre dernier. C’est une affaire de plus de 20 milliards de francs guinéens qui incrimine des responsables de l’instance. Deux d’entre-eux croupissent d’ailleurs à la maison centrale de Conakry. Un autre groupe pourrait être cité dans de brefs délais.

C’est le sujet qui pollue le monde du football guinéen depuis des mois. Publiée le 12 octobre 2017, la première partie du rapport d’audit n’a toujours pas de suite. La première démarche a déjà incriminé trois anciens cadres de l’instance. Parmi eux, Ibrahima Blasco Barry secrétaire Général d’alors, Morthon Soumah le financier sont en détention à la maison centrale de Conakry depuis trois semaines. Pendant ce temps Salifou Camara super V l’ex patron du football guinéen est introuvable.

Mais qu’est ce qui retarde la publication de la liste additive ?

La question que l’on se pose c’est le retard accusé dans la publication de la dernière partie de ce dossier. A ce jour, le silence est absolu au siège de la Feguifoot. Le patron des lieux Antonio Souaré évite la question. Il en est de même pour son état major versé également dans le mutisme total. A cela s’ajoute la démission du chef du département média Amadou Diouldé Diallo liée à l’incrimination de Blasco Barry.

Et pourtant une source nous apprend que la question a été soulevée en réunion interne il y a une dizaine de jours et que ça a failli dégénérer entre les membres du bureau exécutif divisés quant à la publication des derniers résultats. Des observateurs estiment que ce dossier pourrait touchée la quasi totalité de l’équipe élue le 28 février dernier. Ce qui de facto conduira à l’organisation d’un congrès électif extraordinaire.

Des proches de Salifou Camara Super V affirment que l’ancien boss du football guinéen n’a pas dit son dernier mot. Celui qui a dirigé le foot guinéen de longues années pourrait faire volte face. Il a déjà saisit le tribunal arbitral du sport pour dénoncer et invalider l’élection de son prédécesseur il y a 9 mois.

Il s’agit d’une affaire de plus de 20 milliards de francs guinéens au titre de sponsoring et d’organisations de matchs pour les équipes nationales de football. Ce rapport de 74 pages ne détaille pas dans les moindres mesures les dépenses effectuées dans la période citée entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2015.

Chacun y va de son commentaire tout en demandant que les responsabilités des uns et des autres soient situées dans de brefs délais.

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