Son aventure a été de courte durée sur le banc de l’AS Kaloum. Mohamed Ait-Hida n’a dirigé le club que durant quelques semaines. Tout avait pourtant bien commencé selon le technicien franco-marocain.

« J’ai été contacté par François Zahoui pour être entraîneur principal et lui manager général. Ensuite, sur demande du Président (Bouba Sampil, ndlr), j’ai proposé mon projet qui s’étendait sur 3 ans et qui incluait la formation à la base », a expliqué Mohamed dans l’émission WEETY sur CIS MÉDIAS.

« LE PREMIER MANQUE DE RESPECT D’ALPHA BALDÉ… »

A l’approche de la date du 3 octobre annoncée pour le démarrage du championnat, Ait-Hida devrait faire un bilan de ses deux semaines de travail. Et c’est là que tout commence à basculer.

« J’ai fait mon compte rendu mais Alpha Baldé (le directeur sportif) me dit que notre façon de travailler ne convenait pas avec ses aspirations. Et quand un journaliste sportif te juge ainsi, pour moi c’était un manque de respect vis-à-vis de notre travail d’entraîneur ».

« ...PUIS LE DEUXIÈME »

Après le retrait du Wakrya AC, l’AS Kaloum a été désignée comme 4e représentant guinéen en campagne africaine. Mais avec les exigences de la CAF, le diplôme d’entraîneur européen de Mohamed Ait-Hida ne pouvait pas lui permettre de diriger le club pour la double confrontation contre le Tevragh Zeina. En attendant de boucler une formation de 6 jours dans un pays africain pour obtenir le diplôme CAF, Mohamed se serait entendu avec ses dirigeants de faire venir un technicien local qui servira de porte-nom. Et c’est là que le litige de trop arrive.

« A ma grande surprise, Alpha Baldé fait venir Amara Traoré que je ne connaissais même pas. Et pire, on ne me l’a même pas présenté. Et c’était un autre manque de respect à mon égard ».

C’est d’ailleurs à ce moment là que Mohamed Ait-Hida quitte le navire kaloumiste pour retourner en France.