Au cours de la cérémonie de passation de service entre Blasco Barry et Kabassan Keita ce mardi 5 mars 2024 à la fédération Guinéenne de football, le vice président de l’instance a procédé à l’installation de Blasco Barry comme secrétaire général entrant de la FGF.

Lancinet Kabasan Keita, secrétaire général sortant revient sur son départ de la fédération.
 » C’était un jour de janvier 2022 après l’élimination de la Guinée par la Gambie, j’ai été appelé par une sœur me dire après consultation d’être secrétaire général du CONOR alors que j’étais directeur national des sports. J’ai accepté la main tendue d’une sœur. J’étais venu dans un terrain difficile mais avec l’appui de tout le monde, nous avons réussi à organiser une élection le 6 janvier pour l’installation du comité exécutif. Et le 8 janvier à 9h, j’ai réuni tous mes collègues pour leur dire mon travail est fini. J’étais venu pour la normalisation je dois partir. Le 7 janvier, le comité exécutif me confirme à mon poste sans me demander je l’ai accepté. Mais j’ai expédié au président pourquoi je dois partir. Il faut que j’explique ça au peuple de Guinée. Je suis un homme d’honneur. L’éthique est une valeur avec laquelle je ne blague jamais. Je ne peux pas organiser une élection et continuer à travailler avec l’équipe qui a gagné. Donc depuis lors, j’ai décidé que je vais partir. Il est temps pour moi de partir car j’ai fais mon boulot et je dois repartir ailleurs. Et tout le monde sait mon point de chute, c’est au Ministère de la Jeunesse et des sports », a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, le secrétaire général entrant rend grâce d’abord au tout puissant Allah avant de rassurer ses collaborateurs pour la bonne marche du football dans notre pays.

« Après donc 6 ans 4 mois et 16 jours ce mardi 5 mars, l’acte du comité exécutif me permet de réintégrer le bureau que j’ai eu le privilège et l’honneur d’inaugurer et d’occuper le tout premier, grâce au président Salifou Camara , ‘’Super V ‘’ pour lequel chacun dans cette salle et ailleurs comprendra le sens de l’expression de ma reconnaissance. Je suis profondément touché par la haute confiance de votre comité exécutif, avec à sa tête le président Bouba Sampil m’a accordée avec cette nomination, au président et à l’ensemble des membres du comité exécutif, j’exprime ma profonde gratitude et ma totale reconnaissance pour ce choix, m’offrant à nouveau l’opportunité de retrouver l’activité professionnelle, la vocation , la famille du monde du football que j’ai choisie et aimée et servie depuis mon adolescence, jusqu’à sacrifier une carrière administrative très souriante à des hauts cadres qui sont mes camarades de l’école et de promotion. Monsieur le vice président, malgré les vessicitudes inhérentes à toute activité humaine ou professionnelle, je voudrais rassurer que j’arrive à la fédération Guinéenne avec beaucoup de modestie et d’humilité sans haine, ni rancune, avec un état d’esprit très ouvert et positif pour échanger et faire avancer le football avec tous les acteurs », souhaite Blasco Barry.

De son côté, Mamadou Barry, vice-président de la fédération guinéenne de football rassure les deux protagonistes.

« La passation du pouvoir entre monsieur Kabassan et monsieur Blasco Barry c’est un exercice très difficile à réaliser pour moi. Mais grâce à ces 2 grands leaders, je peux me le permettre de dire que ça sera facile pour moi, Monsieur Kabassan qui vient de nous dire, pour ceux qui ne savaient pas pourquoi il est parti, il a élucidé tout le monde. Parce que nous, nous avons voulu continuer avec lui. C’est un cadre complet, il a une intégrité morale irréprochable, professionnalisme hors norme, leadership, on n’en parle pas, il a tous les caractères qu’il faut. Au nom du président de la Fédération guinéenne de football, nous lui disons merci, merci pour le travail qu’il a abattu avec le CONOR, le temps qu’ils ont fait, les 2 ans et demi, ils ont fait un bilan normal. Et grâce à son professionnalisme. Parce que c’est lui qui est le noyau. Il a pu conseiller, il a pu guider. Si on est élu aujourd’hui, c’est parce qu’ils ont abattu un travail incroyable. » a-t-il conclu.

 

Daouda Camara