Récemment nommé président manager général du Club Industriel de Kamsar, Aly Touré s’est exprimé sur ses pouvoirs, ses objectifs avec le club de bagataye lors d’un entretien qu’il a accordé à nos confrères de Cis Médias. 

Selon le nouveau boss du Club Industriel de Kamsar, le général Mathurin Bangoura lui a donné tous les pouvoirs du poste

« Je suis le président manager général du CIK avec tous les pouvoirs du poste. C’est à dire on va élaborer un programme. On va élaborer le budget qu’il va mettre à notre disposition. C’est à nous, c’est à dire l’administration de gérer le budget. Ça j’ai ce pouvoir là. Évidement que c’est limité parce qu’on ne peut pas tout faire et n’importe comment. Il y a un conseil d’administration qui va valider le budget et les dépenses. Mais je suis libre de faire comme toujours d’ailleurs. Quand Général Mathurin Bangoura délègue, c’est total. Il est l’un des rares présidents qui échange avec son entourage »

Actuel leader du championnat de ligue 1 avec 17 points en autant de matchs, le Club Industriel de Kamsar joue une place pour les campagnes africaines mais également s’autofinancer.

 » Les objectifs assignés à ma nouvelle fonction, c’est que dans les deux ou trois prochaines années, le CI Kamsar puisse s’autofinancer. Qu’on puisse être complètement indépendant du porte-monnaie du propriétaire du club. Il faut que dans les deux ou trois ans à venir, le CIK puisse avoir un budget qui sera constitué. Ce sera une première réussite avant de s’habituer aux premières places. Et pourquoi pas aller chercher l’Afrique, à long terme ou à moins terme. Aller chercher une campagne africaine. Quand je dis une campagne africaine, c’est jouer une demi-finale voire une finale africaine dans les 4 ans. Au bout de deux ans, on fera déjà un premier bilan à mi parcours »

Aly Touré trouve anormal que le propriétaire prend en charge les frais du club.

« Pour l’instant c’est sur le fond du propriétaire du club qui nous permet de vivre. Ce qui est complètement anormal. Au vu du potentiel joueur qu’on a en Guinée, on doit pouvoir s’autofinancer avec le départ des joueurs, avec l’arrivée d’autres joueurs, avec la promotion locale, pouvoir sortir de bons joueurs pour pérenniser l’avenir du club. L’une des exigences de la CAF, est d’avoir toutes les catégories. Ce qu’il n’existe pas forcément dans pas mal de clubs en Guinée. C’est de partir des pros. Nous avons une école de foot. Nous allons mettre une académie en place. Il faut que dans les 4 années à venir que ça soit effectif sur le terrain. »