L’assemblée générale du comité olympique guinéen doit avoir normalement lieu le 11 juin prochain à Conakry. Mais selon nos sources, ce rendez-vous pourrait être reporté pour plusieurs raisons liées à la violation des textes et règlements intérieurs du CNOSG.

Si elle a lieu à la date indiquée (11 juin 2022), ça sera l’occasion pour les membres du comité olympique de confier leur destin à une nouvelle équipe dirigeante ou renouveler leur confiance à l’équipe sortante pour les 4 prochaines années. Malheureusement, notre rédaction apprend qu’il y a violation de l’article 4.4.5 des statuts et règlement intérieur du dit comité, olympique guinéen qui stipule que :

« une commission électorale indépendante composée de trois (3) membres, élus lors de l’assemblée générale qui précède l’assemblée générale élective, se chargera de vérifier que les candidats remplissent les conditions d’éligibilité requises dans les statuts du CNOSG, d’une manière générale, de conduire et superviser toutes les opérations liées au scrutin. Les membres de cette commission électorale ne sont pas admis à être candidats. Ils doivent être neutres, indépendants et ne présenter aucun risque de conflit d’intérêt dans le processus électoral… »

Malheureusement notre source au CNOSG nous indique que « les 3 membres désignés à cet effet pour composer cette commission n’ont pas été élus à l’occasion d’une assemblée générale, pire, un des membres relève directement du secrétariat général du comité olympique dont le secrétaire général est lui-même candidat au poste de président ». En violation flagrante des textes et règlements du comité olympique guinéen.

Par conséquent, Mounir SALL, candidat au poste de président et une grande partie des fédérations récusent cette commission électorale, qu’ils accusent d’avoir pris position pour le camp adverse.
La commission électorale aurait délibérément fait perdre les candidatures. Le secrétaire général, candidat a aussi reçu des candidatures, ce qui est contraire aux textes.

Avec toutes ces violations des textes  constatées par les acteurs, tout porte à croire que cette assemblée pourrait être reportée pour faire respecter les textes afin d’éviter des graves contestations au lendemain du scrutin.

La rédaction