Après une aventure chinoise, Alhassane Bah a posé ses valises en RD Congo en juillet 2019 et s’est engagé pour 2 ans avec le FC Saint Eloi Lupopo qui évolue en première division. Juste un an après, le Guinéen serait sur le point d’être libéré par son club « sans pourtant respecter les clauses du contrat ».
D’après ce document qui lie les deux parties, le milieu de terrain devrait percevoir un salaire mensuel de 1.000 dollars avec une prime de 5.000 dollars à la signature.
Mais à date, « ils me doivent 4.000 dollars sur le montant de la signature et le salaire du mois de mai dernier reste impayé », s’est confié le natif de Boké à notre rédaction.
Et de poursuivre sur sa situation, l’ancien joueur de l’AS Mineur de Sangarédi explique : » Ils veulent me jeter à la porte comme ça sans me remettre dans mon droit. Sans compter le restant de la prime et le mois de mai, le contrat prévoit au moins 6 mois de salaire de dédommagement puisqu’il me reste encore un an avec le club ».
Sur les raisons, Alhassane parle de la difficulté financière que traverse le Saint Eloi Lupopo.
« Actuellement, le club est en manque d’argent. Et je sais qu’ils sont presque dans l’incapacité de me payer et c’est pourquoi ils veulent me laisser comme ça. Et malheureusement ici, si tu n’es pas dans un des grands clubs, même si tu te plains à la ligue où à la fédération, on te considère même pas ».
En août dernier, la direction dudit club avait réduit son effectif à cause de ses difficultés financières. D’après nos recherches, sur la liste des 11 joueurs libérés par le club basé à Lubumbashi, le nom du Guinéen n’y figure pas.
Au contraire, il a été le seul milieu défensif à être retenu parmi l’effectif réduit à 18.
Inquiet pour sa situation, Alhassane Bah sollicite l’implication de la Fédération Guinéenne de Football.
Par planete7.com