Le feuilleton Syligate qui alimente les médias depuis plusieurs semaines après l’élimination de la Guinée en huitièmes de finale à la CAN 2019 pourrait bien connaitre son épilogue ce vendredi. A en croire notre source, l’affaire opposant le 1er vice-président de la FEGUIFFOT Amadou Diaby, à l’ancien sélectionneur Paul Put qui accuse le sieur Diaby d’avoir perçu 10 % de son salaire tire vers sa fin.
Après l’élimination du syli à la CAN 2019, des révélations notamment du capitaine Ibrahima Traoré ont fait état de racket au sein de l’équipe. Epinglé par la commission d’Ethique de la Fédération Guinéenne de Football sur le sujet, l’ex sélectionneur du Syli a accusé Amadou Diaby d’être celui-là qui percevait 10% de son salaire à chaque mois. Entendus de façon séparée, les deux devaient se retrouver dans un face à face devant la commission. Mais cette rencontre n’a jamais eu lieu.
Après plusieurs jours d’attente, les choses devraient bien se débloquer dans les heures qui suivent. Selon notre source, les accusations contre le 1er vice-président seraient bien fondées et établies selon le rapport final de la commission d’Ethique.
La commission d’Ethique détiendrait bien des preuves contre l’accusé Amadou Diaby.
Informé de la situation, le patron de la FEGUIFOOT Antonio Souaré pourrait, apprend-on, prendre des sanctions contre son bras droit.
Ainsi, Amadou Diaby risquerait une peine de 5 ans d’interdiction d’exercer toute activité liée au football, ou tout simplement une radiation, comme le prévoit le règlement de la Féguifoot.
Cette décision interviendrait dès ce vendredi, au plus tard à 11 heures au siège de l’institution, conclu notre source.
Amadou CONTÉ